Face à la persistance de l’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et à la recrudescence des violences dans la périphérie de Kinshasa à travers le phénomène « Mobondo », le président Félix Tshisekedi a donné des instructions fermes pour renforcer la protection des populations.
Mardi 25 novembre, lors de la troisième réunion restreinte du gouvernement, présidée par le chef de l’État à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, le président a demandé aux ministres de la Défense et de l’Intérieur de consolider les dispositifs sécuritaires déjà en place.
La réunion a réuni, outre les ministres précités, ceux de la Santé et de la Formation professionnelle, ainsi que le vice-ministre de l’Intérieur.
Au cours de cette rencontre, le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale a présenté la situation opérationnelle sur le terrain, tandis que la vice-ministre représentant le VPM de l’Intérieur a fait un point sur l’administration du territoire.
Le ministre de la Santé a, pour sa part, annoncé la fin imminente de l’épidémie d’Ebola dans la province du Kasaï.
De son côté, le ministre de la Formation professionnelle, représentant le ministre de la Justice en mission, a présenté le projet de loi prorogeant l’état de siège à compter du 3 décembre 2025. Après discussions, les textes ont été adoptés.
Le président Tshisekedi avait, dans son intervention, insisté sur la nécessité d’agir face au phénomène « Mobondo », qui déstabilise certaines zones de l’Ouest, notamment autour de Kinshasa, tout en rappelant l’importance de poursuivre les efforts dans l’Est du pays, encore confronté à une insécurité chronique.
